Les zones humides

Les zones humides Rosobren

Les scientifiques estiment que 64% des zones humides de la planète ont disparues depuis 1900.

En conséquence, un à deux milliards de personnes voient leur accès à l’eau douce diminuer. Tandis que la maîtrise des crues devient difficile, parfois dramatique et le stockage de l’ Eau et du Carbone compliqué; la valorisations et moyens d’existence traditionnels issus des zones humides semblent totalement oubliés.

Simultanément, les populations d’espèces d’eau douce ont diminué de 76 % entre 1970 et 2010.

Malheureusement, les zones humides sont souvent vues et perçues comme des contraintes considérées comme des friches à drainer ou à combler et transformer. Les principales causes de leur déclin et de leur dégradation sont liées aux bouleversements dans les modes d’occupation des sols, en particulier l’expansion de l’agriculture et le développement lié à l’aménagement de notre territoire et au développement de toutes les infrastructures.

Aucune zone géographique ne semble réellement épargnée.

Il semble très important d’assurer la gestion des zones humides car elles assument des fonctions essentielles liées à la ressource en
débits de crues, autoépuration des eaux, recharge des nappes phréatiques.)

D’un point de vue écologique et paysagère, les zones humides sont également des écosystèmes riches et complexes, qui offrent des conditions de vie favorables à de nombreuses espèces animales et végétales.

En effet, bien qu’elles ne représentent que 5 à 10 % de notre territoire, elles abritent 35 % des espèces rares et en danger.

En France, la moitié des oiseaux et un tiers des espèces végétales dépendent de leur existence.

Des espèces emblématiques telles que le Butor étoilé et le Busard des Roseaux se reproduisent uniquement dans ce type d’habitat. La préservation de ces espèces s’inscrit comme un enjeu écologique majeur et nécessite une conservation attentive de ces Roselières.